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"Aller voir quelqu'un"

accompagnement thérapeutique

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Quand on pense à aller voir "un psy", beaucoup d'idées reçues peuvent venir en tête. Il est parfois difficile d'y voir clair et c'est normal car la prise en charge autour de la santé mentale et psychique n'est pas vraiment connue.

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Passons à la loupe certaines de ces idées :

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"Il y a quelque chose qui ne va pas chez moi. Les gens vont penser que je suis fou/folle."

Quand on souffre, on est pas fou. On est un être humain ayant pris conscience de sa souffrance. Et cette lucidité est la première étape pour apprendre comment la réguler.

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Nommer et identifier permet comprendre ce qui se passe pour nous et aide à commencer à réparer.

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"Demander de l'aide signifie que je suis faible."

Est ce qu'"être fort·e” signifie "se débrouiller tout seul·e" ? 

Alors pour quoi même les athlètes de hauts niveaux engagent un·e entraineur·e ?

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Demander de l'aide peut être vu comme une force car ça signifie que l'on sait où sont nos limites et nos ressources.

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"J'ai déjà vu X psys, ça n'a rien donné, personne ne peut me comprendre"

C'est vrai que le chemin pour aller mieux est parfois long et il est normal de se sentir frustré·e.

Il faut parfois faire plusieurs essais avant de trouver le ou la professionnelle avec qui faire alliance. Tout comme essayer des approches différentes, car nous n'avons pas tous et toutes la même porte d'entrée.

3 chose à savoir Avant de commencer un travail thérapeutique:

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Commencer une thérapie est une décision personnelle, personne ne doit nous y contraindre (même si ça part parfois d'une bonne intention.)

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Pourquoi ? Parce que ça demande un vrai investissement, en temps, en énergie et en argent.

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Comme dans d'autres domaines de la vie, pour avoir la motivation sur la durée, le mieux est qu'elle vienne de l'intérieure.

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Parfois, quand on a tout essayé seul·e, on peut avoir l'impression de tourner en rond.

Ne pas voir de solution à son problème peut faire souffrir.

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Cette impression peut faire abandonner l’idée d’aller consulter un·e professionnel·le, car on pense être un « cas » désespéré.

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Pourtant, quand on a une fracture, on peut rarement s’opérer soi-même et ça ne veut pas dire pour autant que l’on ne peut pas guérir ! 

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On a le droit de comparer les thérapeutes jusqu'à trouver la personne qui nous correspond. 

L'important est de trouver quelqu'un avec qui on se sent à l'aise et en sécurité pour explorer des évènements douloureux. 

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Et on a aussi le droit de changer de personne, ou d'en voir plusieurs, en fonction de ses objectifs personnels car une personne qui nous aide à traverser une difficulté n'est pas forcément la plus à même à en accompagner une autre.

grâce à une thérapie, on peut :

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Vivre une relation sécure, bienveillante et empathique pour pouvoir exprimer et déposer la souffrance, qu'elle soit ancienne ou plus récente.

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Libérer les émotions, comprendre, explorer, tout se fait à votre rythme et avec votre accord. 

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Choisir une voie différente de celle de son passé en vivant des expériences correctrices. Devenir de plus en plus libre dans le présent. 

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Avoir une meilleure estime et confiance en soi, grâce à une plus grande connaissance de son propre fonctionnement et de ses besoins.

Un travail sur soi peut améliorer l’alignement entre ses valeurs et la réalité de la vie. 

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"le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages mais à avoir de nouveaux yeux"

Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous ne les faisons pas, c'est parce que nous ne les faisons pas qu'elles sont difficiles.

On consulte bien un ophtalmo quand on a des problèmes de vue, pourquoi ne pas aller voir un spécialiste de la relation d'aide quand on a des problèmes dans notre vie quotidienne qui génèrent un état de stress récurrent ou si on a des traumatismes anciens à réparer ?

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Être en bonne santé, c'est s'occuper de son corps mais aussi de son mental.

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Il n'y a aucune honte à demander de l'aide, tout le monde traverse des moments difficiles.

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