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"Aller voir quelqu'un"

accompagnement thérapeutique

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Quand on pense à aller voir "un psy", beaucoup d'idées reçues peuvent venir en tête. C'est normal, en France, la prise en charge autour de la santé mentale et psychique est assez en retard. 

Déconstruisons rapidement certaines de ces idées :

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"Il y a quelque chose qui ne va pas chez moi. Les gens vont penser que je suis fou."

Comment accueilleriez vous un proche qui viendrait vous voir en vous disant qu'il est déprimé ? Lui colleriez vous une étiquette de "dépressif" sur le front ? Nommer et identifier permet comprendre ce qui se passe pour nous et aide à commencer à réparer.

Quand on souffre, on est pas fou. On est un être humain ayant pris conscience de sa souffrance. Et cette lucidité est la première étape pour apprendre comment la réguler.

"Demander de l'aide signifie que je suis faible."

Est ce qu'"être fort·e” signifie "se débrouiller tout seul·e" ? 

Alors pour quoi même les athlètes de hauts niveaux engagent un·e entraineur·e ?

Demander de l'aide peut être vu comme une force car ça signifie que l'on sait où sont nos limites et nos ressources.

"J'ai déjà vu X psys, ça n'a rien donné, personne ne peut me comprendre"

Et vous ne serez pas obligé·e de vous allonger sur un divan, je ne suis pas un homme aux cheveux gris avec des lunettes, silencieux, qui passera la séance à écrire ce que vous dites dans son calepin en hochant la tête

3 chose à savoir Avant de commencer :

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La première chose à faire est déjà de reconnaître que l'on vit une difficulté.

 

Commencer un travail ensemble est une décision personnelle, personne ne doit nous y contraindre (même si ça part parfois d'une bonne intention.)

Pourquoi ? Parce que commencer une thérapie demande un vrai investissement personnel. Comme dans d'autres domaines de la vie, pour avoir la motivation sur la durée, le mieux est qu'elle vienne de l'intérieure.

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Parfois, on se dit qu'on a tout essayé et on peut avoir l'impression de tourner en rond. Ne pas voir de solution à son problème peut faire souffrir.

Cette impression peut également faire abandonner l’idée d’aller consulter, car on estime être un « cas » désespéré.

Pourtant, quand on a une fracture, on peut rarement s’opérer soi-même et ça ne veut pas dire pour autant que l’on ne peut pas se faire soigner !

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On a le droit de comparer les thérapeutes jusqu'à trouver la personne qui nous correspond. 

L'important est de trouver quelqu'un avec qui on se sent à l'aise. Être en accord avec son approche est aussi un point essentiel.

Et on a le droit d'en changer en fonction de ses objectifs personnels car une personne qui nous aide à traverser une difficulté n'est pas forcément la plus à même à en accompagner une autre.

une thérapie peut vous aider à :

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Trouver un espace d'écoute bienveillante et empathique pour pouvoir déposer la souffrance. Percevoir, nommer et identifier ce qui se passe est le point de départ du processus de réparation.

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Réguler vos émotions et les comprendre  et modifier des comportements en ancrant des nouvelles habitudes qui vont dans le sens de nos objectifs.

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Avoir une meilleure estime et confiance en soi, grâce à une plus grande connaissance de soi et de ses besoins.

Ajouté à l'acquisition de nouveaux outil, un travail sur soi améliore l’alignement entre ses valeurs et la réalité de la vie.

"le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages mais à avoir de nouveaux yeux"

Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous ne les faisons pas, c'est parce que nous ne les faisons pas qu'elles sont difficiles.

On consulte bien un ophtalmo quand on a des problèmes de visions, pourquoi ne pas aller voir un spécialiste de la relation d'aide quand on a des problèmes de la vie quotidienne qui génèrent un état de stress récurrent ou des traumatismes anciens à réparer ?

Être en bonne santé, c'est s'occuper de son corps mais aussi de son mental.

Il n'y a aucune honte à demander de l'aide, tout le monde traverse des moments difficiles.

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